De la confiance ou de l’incrédulité ?

 

« Soyez polis envers tous, mais intimes avec peu et choisissez les bien, avant de leur faire confiance. » Georges Washington

 

Nous approchons d’échéances électorales et de plus en plus se confirme la perte de confiance en nos élus, en nos partis politiques.

 

C’est humain…

 

Nous avons généralement besoin de faire confiance, même en sachant que rien n’est jamais acquis. Y compris dans notre vie privée, le risque d’erreur n’est pas exclu.

Ceux qui prétendent à nous gouverner, à quelque échelon que ce soit, vont devoir travailler à recréer ce lien auquel aspirent nombre de citoyens.

 

Ne jamais oublier…

 

Quand par exemple, se conclue une alliance, quel que soit le nom qu’on lui octroie, il faut se comporter loyalement et honorer ses promesses.

Quand on veut construire un travail d’équipe, il ne faut pas dédaigner les avis contraires. Par exemple, au niveau local, le pouvoir est le plus souvent consenti à un groupe de personnes. Il ne faut jamais perdre de vue ce fait et s’approprier le droit de décider seul.

Nos élus devraient réaliser qu’il s’agit de véritables obligations, ils auront tôt ou tard à répondre de leurs actes.

Les électeurs savent que les promesses n’engagent que ceux qui les croient.

Savoir ne signifie pas accepter et ils sont de moins en moins dupes et crédules.

Les actions se doivent de répondre aux promesses et aux prises de position publiques.

Dire « je promets » c’est s’engager pour le moins à tenter de réaliser sa promesse. Crédibilité et réputation personnelle sont en jeux.

 

Donnant donnant…

 

Donner sa confiance c’est imaginer que la personne à qui l’on s’aventure à croire travaillera à réaliser nos attentes.

Si la confiance met celui qui l’accorde dans un état de dépendance et de vulnérabilité, elle est aussi un véritable défi pour celui à qui elle est accordée.

S’il s’avère qu’il y ait tromperie, trahison, le ressenti sera terrible. Se succèderont une foule de sentiments difficiles à maîtriser.

Il faut avoir vécu beaucoup de tristes expériences pour relativiser et atteindre la sagesse qui éloigne la rancœur.

Quand la trahison n’est qu’une histoire entre personnes, c’est douloureux.

Quand il y a trahison d’une partie des citoyens électeurs c’est grave.

Donner sa confiance tout autant que l’inspirer n’est jamais neutre.

 

Les dangers…

 

S’il est impossible de s’adonner à la confiance, si l’on va de déceptions en déceptions, comment prévoir, imaginer, construire le futur ?

Le manque de confiance met en danger notre société et sa cohésion.

Nous sommes plus ou moins dépendants les uns des autres et il est primordial de construire un lien basé sur la confiance.

Y a-t-il plus de risque à vivre dans l’incrédulité où à tenter de rester un peu crédule ?

En conclusion…

 

Quand on dit vouloir la paix sur un territoire, il faut une grande volonté de justice, de respect envers les idées des autres et les causes justes.

Ou alors, c’est un choix, on peut aussi laisser les citoyens s’enferrer dans l’idée que de la confiance nait la trahison…

 

Marie-Gabrielle Gimenez

 

 

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