Villemur sur Tarn : Polémique stérile ?

Seuls ceux qui ne vivent pas auprès d’une rivière, d’un fleuve, peuvent ignorer l’importance que revêtent les ponts et encore…

Voilà notre ville handicapée pour la seconde fois en peu de temps par la fermeture d’un de ses deux ponts.

La presse locale se fait l’écho de la situation.

« Dire que marcher aujourd’hui sur le pont de Villemur est à ses risques et périls serait mentir »

Plus loin «  l’ouvrage devenu dangereux menace à tout moment de s’écrouler si le trafic continue à se faire comme à ce jour »

Nous ce qui nous interpelle c’est le titre !

«  La vie du pont suspendue à un fil »

Un fil pour notre pont, quel est-il ce fil qui tient tout l’édifice ?

S’agit-il d’un simple jeu de mots ?

Les travaux atteindraient entre  300 000 et 400 000€, modifications du tablier comprises ?

En quoi consistent elles ces modifications ?

Avec le temps viendront les réponses…

En attendant nous ne pouvons que nous rendre à l’évidence, la fin d’année sera compliquée pour aller en centre-ville.

Centre- ville qui n’avait pas besoin d’un handicap de plus, c’est certain.

Quelques-uns auront des regrets. Ah, si la passerelle avait vu le jour….

Monsieur le Maire dit chercher des solutions douces qui dépendront certainement de la possibilité d’emprunter le pont à pied où à vélo. Nous pourrions lui suggérer de faire voyager les écoliers en calèche mais ce sera compliqué, de faire circuler tous les jours la navette…

Compliqué aussi de remettre en usage un bac.

Peut-être devrions-nous persévérer dans des entrainements avec le paddle, les canoës.

Plus sérieux et réaliste, ceux qui le peuvent pourraient aussi laisser les véhicules en stationnement de l’autre coté et emprunter le pont Boudy. Des places en centre-ville seraient libérées pour les plus handicapés et les risques d’engorgement de la circulation diminués.

Mettons la coopération, l’imagination et la bonne volonté au pouvoir afin que cette fin d’année se déroule le mieux possible, que notre centre-ville ne pâtisse pas trop de la situation.

Sans vouloir la repeindre en rose cette situation,  réjouissons nous que les défaillances techniques de ce pont aient été détectées avant qu’un terrible accident n’ait eu lieu. N’est ce pas là l’essentiel ?

Essentielle aussi la leçon que devrait tirer les services techniques départementaux de notre cas.

Les ouvrages seraient actuellement révisés tous les cinq ou dix ans. Quand le pont suspendu a-t-il été contrôlé au cours des dernières décennies ?

Que s’est il passé pour qu’il se fragilise ainsi entre deux visites ? Nos hivers sont moins rigoureux, la circulation s’est-elle à ce pont accentuée ?

Pourquoi avoir attendu l’hiver pour effectuer des travaux avec l’handicap du froid sur des surfaces métalliques ?

Nous ne sommes pas techniciens, nous connaissons les contraintes budgétaires mais il existe des priorités.

Ce serait bon que nous citoyens puissions être clairement, honnêtement, informés autrement que par des articles de presse peu explicites.

Des informations émanant des instances municipales seraient en préparation, patientons encore un peu…