A  quoi sert de crier au loup ?

Vous venez de lire un nouveau constat sur les zones qui poussent un peu partout.

Localement nous avons vécu la braderie des derniers terrains de la zone Pechnauquié 2.

La vente du  terrain où se situe le DRIVE a permis de renflouer les finances intercommunales. Une rentrée de liquidité bien négociée au service des deux parties.

Que pouvait peser une entrée de ville sacrifiée face à des nécessités financières ?

Une évidence récurrente !

Sur l’actuelle zone de Pechnauquié3 se profilaient les mirages d’une pépinière d’entreprises, le déménagement de l’ex société « BRUSSON » dans des locaux flambant neuf afin d’assurer sa pérennité…

Heureusement  SAFRAN est encore là pour le moment et pour éviter le risque d’une nouvelle flambée financière on y retrouve la future caserne des pompiers subventionnée par le CD31.

On divise des lots surdimensionnés, on diversifie les activités, on dévoie par nécessité    le projet initial pour attirer les porteurs de projets.

Il est inutile de jeter la pierre à une équipe en particulier, bien évidemment ces projets se construisent sur la durée et les instigateurs d’hier ne sont plus forcément aux manettes aujourd’hui.

Ce qui est navrant c’est que les leçons du passé ne servent pas le présent. L’incapacité à entendre le bon sens est ancrée chez nombre de nos décideurs, L’exemple des « Portes du Tarn » illustre cette incapacité. Non à des projets innovants portés avec force  il y a une dizaine d’année avec l’Aïgopole, oui à  des projets qui s’avèrent passéistes et nocifs. Reste à espérer des évolutions car il parait que l’espoir aide à vivre.

Mettons également  des œillères pour ne pas voir se profiler dans notre pays ce qui saute déjà aux yeux aux Etats-Unis, la multiplication des friches commerciales alors que l’on continue chez nous à vivre ce paradoxe de vouloir dynamiser des centres-villes tout en bétonnant les périphéries des mêmes villes…

Et par-dessus toutes les incohérences surgit la loi NOTRe qui ne l’est pas vraiment.

Cette loi vient bouleverser les compétences de nos collectivités.  Certaines rechignent à en  perdre des « compétences » et créent des SPL, d’autres rechignent à les prendre quand le bébé qu’on veut leur faire adopter est par trop  chétif…

Et le citoyen dans tout ça ?

Il y a celui qui s’en fout, il a délégué …

Il y a aussi ceux qui se questionnent, pourquoi nos politiques n’ont-ils jamais de comptes à rendre alors qu’à nous on nous en demande toujours plus ?

Ne me répondez surtout pas qu’il y a le vote sanction !

Il devient usant de devoir choisir entre la peste et le choléra.

En fait il est  de plus en plus difficile de se vouloir honnête, juste honnête.

De ne pas céder à la  critique aisée et démagogique mais de vouloir comprendre, juste comprendre, juste être à la recherche de ce que signifie l’intérêt général dans ce monde politique que l’on décrit politicien et tourné vers les intérêts personnels et carriéristes.

Un rêve, oui sans doute !

Vous voyez mesdames et messieurs,  ce week-end, le rapport de la cour des comptes d’Occitanie a épinglé la gestion des hôpitaux locaux. Mais comment donc utilise-t-on notre argent pour nous soigner ? Oh les vilains dévoreurs de finances publiques !

Avec la crise de la COVID la question est judicieusement prégnante !

Nous pourrions revenir sur la Tarification à l’Activité mais à quoi bon poser les bonnes questions ?

Nous avons beaucoup moins de retour sur l’utilisation de notre argent pour toutes les zones qui ici ou là restent vides alors qu’elles représentent un coût  d’infrastructures non négligeable,  un coût écologique…

Vous le savez sans doute, une  collectivité n’a pas le droit d’être financièrement dans le rouge alors que fait-elle ?

Quand la situation est délicate, elle se procure les deniers comme elle peut.

Elle peut, sans conviction opter pour des projets qui répondent au court terme pour parer à l’urgence quitte à handicaper l’avenir de tous  ou bien elle augmente les  taxes et impôts.

A quelle sauce sera accommodée la zone des « Portes du Tarn » ?

De toute façon il y a toujours des payeurs et nous les connaissons. Il est donc légitime qu’ils revendiquent une information claire et complète.

C’est épuisant cette lutte incessante de vilain petit canard qui doit revendiquer ce qui est un droit.

Marie- Gabrielle Gimenez

 

 

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