LA COMMUNICATION COMMUNAUTE DE COMMUNES

TOMBE DANS LES CHOUX FAUTE DE NAITRE D’UNE ROSE…

 

Il n’a pas évolué depuis l’époque où une ombre poussait le vice jusqu’à émettre quelques lueurs démocratiques pour éclairer ses concitoyens.
Parcimonieusement diront certains, d’autres ne verront nul changement, d’autres encore s’inquièteront …
Lors des marchés, des oreilles indiscrètes entendent évoquer ce passé.
Même de farouches défenseurs de la transparence se trouvent enclins  à reconnaitre des qualités à cette ombre qu’ils réprouvaient.
Sans aller jusqu’à regretter cet individu à multiple facettes, ils s’accordent à admettre, sans avoir connu la réalité de son salaire, que son éclectisme coutait moins chère à la communauté que le nombre de « cadres » suppléant à son remplacement.
A cette époque le site de l’intercommunalité existait, il a depuis cessé de fonctionner.
Deux raisons invoquées, absence de gestionnaire, nécessité de le perfectionner.
Vos serviteurs se sont maintes fois inquiétés du vide laissé, il n’y a rien de pire en matière de communication.
Un mandat  intercommunal touche à sa fin, bien des modifications sont survenues, le site lui reste en gestation.
La commune de Mirepoix dont le maire est président de l’intercommunalité bénéficie d’un site plutôt attractif et informatif...
Lors de la révolution social-libérale de privatisation du tri sélectif, on n’a guère lésiné  pour construire un site dédié à la collecte et non  à l’impact du coût du ramassage par la compagnie privée. Tenter d’améliorer le tri sélectif privatisé apparait plus important que d’informer les concitoyens.
Pardon pour le rapprochement, il vient surement de l’impression d’être considérés comme des objets réutilisables en périodes cruciales, tri sélectif aidant, on se retrouve pour le mieux au placard jusqu’aux prochains scrutins et pour le pire considérés comme les déchets d’une campagne électorale.
Nous connaissons le sort réservés aux déchets non recyclables.
« …Pas Dupes…. »
C’est ainsi, qu’en tant que citoyens  échaudés et échauffés par des décisions prises en catimini nous guettons les dates des conseils communautaires.
Quand notre présence s’avère utile pour divulguer « n’importe quoi »  comme dirait un élu, nous sommes sympathiquement informés.
Nous ne sommes pas dupes.
Le plus souvent nous devons penser à appeler régulièrement l’intercommunalité pour connaître la date d’un conseil…
Nous pourrions recourir à l’information en nous contentant des comptes -rendus, obligatoirement disponibles pour tout citoyen au seul siège de l’intercommunalité, mais rien ne vaut d’assister aux séances.
Les regards, les silences, les sourires complices,  les colères muettes ou non en disent long sur la situation.
Nous avons sollicité notre premier magistrat villemurien afin qu’il nous informe à travers le site local.
Respectueux des convenances et des hiérarchies, il a opposé la nécessité de demander l’avis du président de l’intercommunalité.
Il doit y avoir longtemps qu’ils ne se sont rencontrés.
IL n’est certes pas prépondérant d’informer des citoyens, ils devraient se contenter de réunions démagogiques, cela est bien suffisant pour amuser le bon peuple.
La loi de décentralisation se propose de donner encore plus de pouvoirs et de compétences aux intercommunalités, il est indispensable que naisse enfin le site espéré, à moins qu’il ne soit définitivement tombé dans les choux faute de naître d’une rose…
Marie-Gabrielle Gimenez
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